Een nieuwe draad over ADS? Is dat nou wel nodig?
Ik heb de diverse vorige oude draden van EADS vanmiddag nog eens bekeken , maar die geven vooral de turbulente ontwikkelingen weer van de afgelopen jaren. De vroegste draden de opgang van EADS van 7,5 Euro naar 32 Euro en dan een stuk of wat uitgebriede draden over al die problemen bij EADS die we uitgebreid besproken hebben en de enorme koersdreun daar door: Van 32 terug naar 18 Euro.
Nu volg ik EADS dagelijks en al jaren: Ik heb het gevoel dat er een nieuw tijdperk voor EADS gaat aanbreken en dat is hoofdzakelijk te danken aan Sarkozy. In de draad Sarkozy wees ik daar al op.
Er zijn diverse belangrijke ontwikkelingen:
Het eerste wat Sarkozy als president doet is Merkel opzoeken en het belangrijkste gespreksthema is EADS.
Er lopen heel wat besprekingen van landen die echt willen participeren: Rusland, Qatar, Dubai, Spanje.
De bestellingen nemen gelukkig weer fors toe.
Vanavond zei Sarkozy iets opmerkelijks; Desnoods herhalen we de Alstom-procedure. Alleen beleggers die die Alstom redding van het allereerste befgin tot vandaag hebben meebeleefd, weten dat dat een grandioos groot industrieel en commercieel succes is geworden: De Franse Staat stapte in een kapitaalsverhoging, redde de meubelen, haalde er na 3,5 jaar participatie een miljarden winst voor zijn belastingbetalers uitr, trok zich weer terug en momenteel bloeit Alstom als nooit tevoeren.
Sarkozy heeft er de vrienden, de connecties voor: Lagardere, reeds aandeelhouder, Bouygues die vooral op Alstom aast.
Vandaag stapte Dubai UIT Daimler Chrysler. Op Duitse sittes gaat de veronderstelling: Omruilen voor EADS. Aan Daimler Chrysler hebben de Arabieren heel veel geld verdiend. Ze stapten in rond de 32 Euro en stapten gisteren uit.
Maar de Arabieren hebben eigenlijk veel meer aan een investering in EADS. Ze zijn er gewoon de grootste klant. EADS hangt vooral van hun orders af en ze willen de Golfstaten uitbouwen tot grootste draaischijf van vliegverkeer tussen Azië en Europa.
Persoonlijk denk ik dat hen dat ook gaat lukken.
Een belang in EADS is dan ook een troef.
Kortom ik open toch maar weer een nieuwe draad.
Deze week bijgekocht, omdat ik er opnieuw in geloof.
L'Etat aidera EADS et pourrait sortir un jour du capital
18/05/2007 - 18h04
par Nicolas Fichot
TOULOUSE (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est déclaré vendredi convaincu de trouver rapidement un accord avec Berlin pour résoudre la crise d'EADS et n'a pas exclu que Paris sorte un jour du capital du groupe européen d'aéronautique et de défense une fois celui-ci remis sur pied.
Faisant du dossier EADS et de sa filiale Airbus une priorité industrielle de son début de quinquennat, le chef de l'Etat a déclaré que la chancelière allemande Angela Merkel partageait sa volonté d'agir vite pour régler ce dossier, source de tensions franco-allemandes ces deux dernières années.
Lors d'une rencontre avec les syndicats au siège d'Airbus, à Toulouse, il a plaidé une nouvelle fois pour une évolution du pacte d'actionnaires d'EADS, qui empêche l'Etat français de peser directement sur la stratégie bien qu'il détienne 15% du capital du groupe, majoritairement contrôlé par des intérêts français et allemands.
"J'ai trouvé en la chancelière allemande quelqu'un qui a parfaitement compris qu'il fallait agir vite. Je suis persuadé qu'ensemble on va trouver un accord. On ne peut pas lui reprocher de défendre son pays. Mais il n'y a pas de querelle entre les pays. Ce que je veux, c'est que ça marche"", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui avait déjà évoqué le dossier mercredi à Berlin avec la chancelière.
Le chef de l'Etat s'est engagé à revenir début juillet avec Angela Merkel à Toulouse pour faire le point sur l'évolution du dossier, une rencontre similaire étant prévu ensuite en Allemagne, probablement à Hambourg, siège du principal site industriel d'Airbus outre-Rhin.
"COMME POUR ALSTOM"
EADS est confronté à d'importantes difficultés en raison du retard de deux ans de son programme de très gros porteur A380, des investissements à réaliser simultanément pour lancer un nouveau moyen courrier, l'A350, alors que la vigueur de l'euro contre le dollar pèse sur les coûts de l'avionneur européen face à son concurrent américain Boeing.
Nicolas Sarkozy avait déclaré à plusieurs reprises pendant la campagne électorale qu'il ne se sentait pas tenu par le plan de restructuration "Power 8" d'Airbus, qui doit se traduire par 10.000 suppressions d'emplois dans la société et parmi ses sous-traitants.
Il ne l'a pas remis formellement en cause vendredi et a indiqué que l'Etat français participerait à une augmentation de capital d'EADS si elle s'avérait nécessaire.
Mais il n'a pas exclu la possibilité que l'Etat sorte un jour d'EADS, une fois la société tirée d'affaire, comme ce fut le cas pour Alstom après le succès d'un plan de sauvetage mis en oeuvre sous son égide lors de son passage à la tête du ministère de l'Economie et des Finances en 2004.
"L'Etat français fera son devoir s'il doit y avoir une augmentation de capital, avec pour objectif de remettre un jour les parts de l'Etat sur le marché, comme pour Alstom", a-t-il déclaré.
"On est prêt à suivre (...), à remettre de l'argent, mais avec l'idée que quand l'entreprise ira bien, on pourra s'en séparer", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy, qui était accompagné à Toulouse par le président d'Airbus, Louis Gallois et le nouveau ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a annoncé qu'une réunion de travail "à quatre" se tiendrait prochainement, entre les groupes allemand DaimlerChrysler et français Lagardère, les deux grands actionnaires privés d'EADS, ainsi que les représentants des Etats français et allemand.
LE PROBLÈME DE L'EURO
Nicolas Sarkozy s'est également engagé auprès des syndicats sur la pérennité du site d'Airbus à Méaulte (Somme), sans exclure toutefois que cette usine puisse être reprise dans le cadre d'une coentreprise avec la société aéronautique Latecoère, dans laquelle Airbus resterait majoritaire.
"Si Latecoère trouve les moyens - 500 millions par exemple - pour travailler à une joint-venture où Airbus restera majoritaire, ce n'est pas un problème", a déclaré le président de la République.
Il a par ailleurs estimé que la vigueur de l'euro contre le dollar plaçait le constructeur aéronautique européen dans une position difficile face à son concurrent américain Boeing.
"J'ai cette question à l'esprit, mais je ne peux pas mettre tout sur la table tout de suite. Avec un euro à 1,35 (dollar), et à mon avis ce n'est pas fini, comment voulez-vous que l'on s'en sorte ? C'est un problème, mais il y a d'autres problèmes à traiter avant", a observé Nicolas Sarkozy, qui a critiqué la politique de change de la Banque centrale européenne lors de sa campagne électorale.